Pour ceux qui cherchent à renforcer leur chevelure, les compléments alimentaires pour cheveux offrent une solution prometteuse, promouvant la santé capillaire de l’intérieur pour des résultats visibles à l’extérieur.
En raison de l’influence des hormones sur l’organisme et la santé des cheveux, ils peuvent jouer un rôle clé en apportant un soutien essentiel pour pallier ces effets et favoriser une chevelure plus forte et plus saine et même prévenir la chute des cheveux.

Les hormones : chefs d’orchestre de votre santé capillaire

N’allez pas voir dans cette question une quelconque intention sexiste ! Il se trouve simplement que les hormones et les cheveux sont étroitement liés. Et, si les hommes et les femmes secrètent tous les deux les mêmes hormones, il faut savoir qu’elles sont secrétées en quantité différente selon le sexe. Oh, surprise, les hommes recevront plus d’hormones mâles et les femmes d’hormones femelles. Or, la vie et le développement du follicule pileux sont soumis aux variations hormonales

Chez la femme, les principaux acteurs de la santé capillaire sont les œstrogènes et la progestérone

Chez l’homme, ce sont les hormones androgènes avec, en fer de lance, la testostérone, dont la fonction est en fait d’accélérer le cycle pilaire. 

Ainsi, les dérèglements hormonaux se traduisent sur la santé des cheveux. On le constate régulièrement chez les femmes enceintes qui jouissent d’une chevelure brillante et pleine de vie pendant la grossesse et qui, après l’accouchement, subissent une importante perte de cheveux, c’est ce qu’on appelle l’effluvium télogène. Bref, quand l’hormone va, tout va. Puis arrivent la ménopause et l’andropause

Vers 45 ans, l’homme subit une baisse d’hormones androgènes, ce qui provoque tout un tas de symptômes dont on se serait bien passés : prise de poids, perte de masse musculaire, baisse d’énergie et de vigueur sexuelle, insomnie et perte de cheveux… Mais rassurez-vous, cela ne touche pas tous les hommes. De plus, les antécédents familiaux, l’hygiène de vie, le stress, le tabagisme… jouent aussi un rôle. Il existe donc pas mal de leviers pour contrer la chute des cheveux. 

On vous dit déjà quoi faire pour garder de beaux cheveux le plus longtemps possible.

Prévenir la perte de cheveu avec les compléments alimentaires

L’apparence n’est pas que trompeuse et celle de vos cheveux en dit long sur votre santé. Encore largement empreinte de mythologie, la chevelure n’a jamais cessé de représenter la force vitale et la vigueur. Sans pour autant se laisser pousser les cheveux à la Samson, avoir un beau poil n’est pas à prendre à la légère. C’est le signe extérieur de votre force intérieure – et accessoirement de votre virilité, attrait sexuel, etc. –, surtout si vous avez aussi opté pour le port de la barbe ! Rien de mieux donc pour s’affirmer que la flamboyance du cheveu. On le veut brillant, fourni, épais, dense, éclatant, avec de subtils reflets…

Seulement, on le sait, un accident est vite arrivé : un mauvais shampoing, une période particulièrement stressante, des excès alimentaires répétés, une maladie… et le cheveu devient tout raplapla. De plus en plus fin et cassant, il peut même tomber. Pour contrer des baisses ponctuelles de vitalité des cheveux, vous trouverez de nombreux compléments alimentaires très efficaces qui vous fourniront tous les nutriments nécessaires à la pousse et à la beauté de la fibre capillaire.

Ici, le fameux « double effet » du ressort marketing est en fait triple ! Car ces nutriments sont non seulement bons pour les cheveux, mais aussi les ongles et les poils. Vous voyez, les barbes clairsemées ne sont pas une fatalité… 

Quels sont les compléments alimentaires riches en nutriments capillaires ?

Ainsi, un beau cheveu est un cheveu en bonne santé. Et un cheveu en bonne santé est un cheveu qui ne manque d’aucun nutriment nécessaire à son développement, qu’il soit en phase anagène, catagène ou télogène. 

Les vitamines pour cheveux

  • La vitamine A a une action hydratante et aussi anti-infectieuse.
  • La vitamine B2 étant impliquée dans la production de kératine, elle est indispensable à la santé des phanères.
  • La vitamine B3 permet l’irrigation des petits vaisseaux jusqu’à la racine du cheveu et donc une meilleure oxygénation des cellules du follicule pileux.
  • La vitamine B5 participe au renouvellement des follicules. Elle est donc particulièrement conseillée pour lutter contre la chute de cheveux. 
  • La vitamine B6 est un élément clé dans le métabolisme des protéines soufrées nécessaire à la production de kératine. Elle est aussi indispensable pour parer à la perte des cheveux liée à la calvitie, car elle aide le zinc à inhiber la 5-alpha-réductase, l’enzyme qui, avec la testostérone, produit l’hormone responsable de la perte de cheveux. On en reparlera.
  • La vitamine B7 assainit les racines des cheveux.
  • La vitamine B8 stimule le cuir chevelu et permet donc de lutter contre la perte de cheveux.
  • La vitamine C, en association avec la vitamine E et la vitamine A, protège les cellules du stress oxydatif.
  • La vitamine D participe à la croissance et au renouvellement des cheveux. Un déficit en vitamine D serait un facteur aggravant de la chute de cheveux.
  • La vitamine E est un formidable antioxydant capable de chasser les radicaux libres présents dans le corps pour lutter contre le vieillissement des cellules.

Protéines & acides aminés

Comme les autres phanères, c’est-à-dire les poils et ongles, le cheveu est composé à 95% de kératine, une protéine fibreuse soufrée constituée de 18 acides aminés, dont le principal est la cystéine.

Cet acide aminé soufré intervient dans la synthèse de la mélanine, le pigment naturel des cheveux, mais favorise également le développement normal des phanères. En fait, il procurerait au cheveu sa rigidité et résistance. Les aliments qui en contiennent le plus sont la levure de bière, le germe de blé, le soja, l’ail, le bœuf, les graines de tournesol, le poulet, l’avoine… La forme stable de la cystéine qu’on retrouve généralement dans les compléments alimentaires est la cystine. Pour qu’elle puisse être absorbée de façon optimale, il convient de l’associer à de la vitamine B6. Ce duo gagnant permet de renforcer des cheveux trop fins et cassants et de réduire la perte de cheveux. Au final, votre chevelure est redensifiée.

L’autre acide aminé soufré dont le cheveu ne peut absolument pas se passer dans son processus de kératinisation est la méthionine. Celle-ci est majoritairement présente dans les œufs, la viande, le poisson et les produits laitiers… Elle peut même servir à synthétiser de la cystéine (avec un coup de pouce de la vitamine B6) en cas de chasse.

Ces 2 acides aminés soufrés (et donc en parfaite affinité avec la kératine) peuvent renforcer la structure de la kératine pour fortifier vos cheveux.

Il est aussi possible de trouver des compléments alimentaires à base de kératine. Préférez les formes assimilables comme l’hydrolysat de kératine soluble présent par exemple dans KératinCaps de Klorane ou Kératine Forte de Biocyte.

Les minéraux

Il s’agit essentiellement du zinc. D’une part, son super pouvoir anti-oxydant protège les cellules du vieillissement prématuré dû aux radicaux libres et, d’autre part, il tient une place essentielle dans la synthèse des protéines de la kératine. Le zinc permet aussi d’assainir le cuir chevelu en cas d’excès de sébum.
Le cuivre, quant à lui, est uniquement intéressant pour une action sur la couleur de vos cheveux, car il contribue à la synthèse de la mélanine.

Ensemble, ces nutriments peuvent prévenir la chute de cheveux transitoires.

Agir contre la chute des cheveux : un mythe ?

Vous pensez que la calvitie vous guette ? On comprend que cela puisse être angoissant. Au 3e millénaire, la calvitie est souvent mal vécue car elle renvoie une image anti-virile. La tonte des hommes d’église aux siècles précédents qui se rasaient le haut du crâne en signe de renoncement à la sexualité est peut-être encore ancrée dans l’inconscient collectif à moins que ce ne soient les photos de nos pères et de nos grands-pères dans les années 70…

Heureusement, la calvitie ne touche qu’un bon quart de la population masculine. Alors si vous perdez vos cheveux, il y a peut-être d’autres raisons à cela. Distinguons donc la perte de cheveu transitoire et la perte de cheveu androgénétique. 

Que faire en cas d’alopécie androgénétique ?

On ne va pas vous le cacher : si votre perte de cheveu est liée à une alopécie androgénique (celle-ci est en grande partie due à l’hérédité), le combat est perdu d’avance. En revanche, avant de pouvoir lustrer votre crâne et tant que le follicule n’est pas fermé, vous pouvez essayer quelques solutions pour améliorer la qualité du cheveu, voire freiner sa chute inéluctable.

C’est en fait un enzyme qui est à l’origine de la calvitie : la 5-alpha-réductase. En se servant de la testostérone, elle produit de la dihydrotestostérone (DHT), une hormone dont les hommes aimeraient bien se passer. Elle est non seulement responsable de la calvitie mais aussi du développement de la prostate

Bien sûr, il existe des médicaments inhibiteurs de la 5 alpha-réductase, mais des ingrédients naturels ont également montré des résultats prometteurs, comme le palmier nain, aussi appelé palmier de Floride, mais appelons-le par son nom latin : serenoa repens, très riche en acide laurique, qu’on retrouve principalement dans des produits naturels pour la prostate. Le zinc permet également d’inhiber la 5-alpha-réductase.

Il apparaît donc possible de freiner la production de DHT et donc le processus androgénétique de destruction des follicules. Car, une fois produite, la DHT accélère le cycle de vie du cheveu, ce qui provoque le vieillissement prématuré des follicules pileux et des racines, qui produisent des cheveux à une cadence infernale. De plus en plus fins et de plus en plus courts, les cheveux finissent par disparaître totalement. A ce stade, il n’y a plus rien à espérer des follicules.

Notons que, chez la femme aussi, les androgènes peuvent venir bouleverser la chevelure et provoquer une alopécie. Dans son cas, cela ne prendra pas la forme de calvitie, mais d’un front ou de tempes dégarnis ou bien d’une raréfaction des cheveux le long de la raie centrale.

Pour les autres chutes de cheveux

Il est tout à fait normal de perdre ses cheveux à certains moments de sa vie. Une carence en fer, un trouble thyroïdien, une chimiothérapie, un stress, un choc émotionnel, du mauvais cholestérol… sont autant de facteurs induisant une perte de cheveux ou une pelade. 

Ah, et on oubliait le tabac ! Vous vous en doutez bien, les effets du tabac sur le cheveu sont tout à fait catastrophiques : stress oxydatif, manque d’oxygénation, excès de produits chimiques… Ils agissent à tous les stades du cycle pilaire et participent à l’alopécie.

Une fois la cause adressée, une cure de vitamines peut être une solution efficace pour booster la repousse des cheveux. Misez sur une bonne dose d’acides aminés soufrés, de vitamine B6 et de zinc avec un maximum d’antioxydants. De nombreux compléments alimentaires antichutes existent. Choisissez-les avec les nutriments présentés ici et utilisez-les en cure de 3 mois.

Le combat homme/femme n’aura pas lieu ici et les compléments et solutions contre la chute des cheveux sont aussi efficaces chez l’homme que chez la femme. Si les femmes ont l’avantage de ne pas avoir de calvitie (sauf cas très rares), vous savez maintenant qu’avoir de beaux cheveux ne leur est pas réservé.

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